L’industrie de la fertilisation se mobilise collectivement pour la santé des sols afin de répondre aux enjeux d’une agriculture toujours plus durable
La défense – 16 novembre 2023 – Plus de 30 % des sols mondiaux et environ 70 % des sols européens sont considérés en mauvaise santé alors que le sol héberge 25 % de la biodiversité terrestre. La dégradation de la santé des sols peut ainsi avoir un impact au long cours sur la sécurité alimentaire mondiale et sur la biodiversité. La santé des sols est d’autant plus primordiale dans un contexte où le nombre d’hectare de terres arables diminue constamment dans le monde alors que la population atteindra d’ici 2050 les 9,8 milliards d’êtres humains. Pour pallier ce phénomène, l’industrie de la fertilisation renforce ses engagements collectifs à fournir des solutions de nutrition associées, pour répondre aux enjeux d’une agriculture toujours plus durable.
Notre engagement d’industriel : accompagner les agriculteurs pour tendre vers une agriculture toujours plus saine et durable
La vocation première de l’industrie de la fertilisation est d’accompagner les agriculteurs dans leur choix culturaux pour concilier production agricole, respect de l’environnement en évitant l’épuisement et la dégradation des sols à long terme. Dans ce cadre, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre par les entreprises : entre autres, des solutions innovantes qui améliorent la mise à disposition d’éléments minéraux et organiques dans le sol, qui stimulent l’activité microbienne des sols et de la rhizosphère, ainsi que des procédés de fermentation qui permettent de développer les micro-organismes présents dans le sol et ainsi préserver le microbiote. Les membres de l’UNIFA ont ainsi fait le choix de travailler ensemble pour permettre de répondre de manière complémentaire afin d’assurer l’ensemble de ces besoins.
La fertilisation associée, une ambition de filière pour préserver la santé des sols
Cette approche inclut toute la fertilisation dans sa diversité, que ce soient les engrais (organiques, minéraux, organo-minéraux), les amendements et les biostimulants. Pour Delphine GUEY, Présidente de l’UNIFA : « Nos entreprises ont l’intime conviction que l’approche collective des solutions de nutrition des plantes est clé quand il s’agit de fertilisation. Nous nous devons d’apporter aux agriculteurs les meilleures solutions possibles visant à optimiser leurs rendements et améliorer la rentabilité de leurs exploitations, tout en réduisant toujours plus leur empreinte environnementale. En tant qu’experts de la nutrition des plantes et de la santé des sols, nous souhaitons mettre en lumière les bien-fondés d’une fertilisation associée, avec en ligne de mire une agriculture toujours plus durable. Le collectif prime ! »
Une industrie au cœur de l’agriculture régénératrice
L’industrie de la fertilisation souhaite ainsi apporter des solutions complètes pour soutenir les agriculteurs dans cette stratégie. Les acteurs de la fertilisation accélèrent notamment leurs engagements à soutenir nos agricultures, et notamment l’agriculture régénératrice. Cette approche systémique vise à adopter les meilleures pratiques agricoles durables qui ont un effet positif sur la nature et le climat, et qui s’articule autour de cinq thèmes récurrents : climat, santé du sol, biodiversité, utilisation des ressources et prospérité.
En ce sens, l’industrie de la fertilisation agit sur ces différents leviers :
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L’innovation et le processus de décarbonation permettent de réduire les émissions de CO2 des engrais minéraux azotés.
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L’usage d’engrais et d’amendements organiques permet de nourrir le sol en carbone pour en stimuler l’activité biologique, tout en contribuant au stockage de carbone dans les sols.
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L’agriculture de précision et les outils d’aide à la décision (OAD) contribuent, quant à eux, à améliorer l’efficacité d’utilisation des nutriments (NUE) et à en réduire l’usage des fertilisants quand c’est nécessaire.
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Enfin la biostimulation, en permettant une plus grande résilience des cultures aux stress et une meilleure mobilisation des nutriments présents dans le sol, améliore la performance des cultures sans apport supplémentaire.
Pour Florence NYS, déléguée générale de l’UNIFA, « Pour ce faire, les projets de Recherche et Innovation portés par les membres de l’UNIFA, qui représentent plus de 34 millions d’euros investis en cumulé en 2021 en France, sont des points d’ancrage importants pour anticiper les solutions de demain. L’UNIFA et ses membres ont également adhéré à la nouvelle association Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie (ABBA), car nous souhaitons renforcer ce levier d’innovation. C’est en effet primordial afin d’atteindre collectivement les objectifs d’une agriculture durable et performante ».