Marie-Béatrice GARREAUD DE MAINVILLIERS
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L’industrie de la nutrition des plantes et de la santé des sols renforce ses engagements pour soutenir la souveraineté alimentaire tout en préservant la planète
La défense – 8 novembre 2022 – Les crises successives que nous traversons – covid-19, guerre en Ukraine, crise des matières premières, crise de l’énergie, crise climatique… – obligent plus que jamais les acteurs économiques à agir. Dans ce contexte, l’industrie de la fertilisation prend ses responsabilités et renforce ses engagements pour une agriculture toujours plus durable et une alimentation saine et sûre, afin de mieux nourrir les hommes et préserver la planète.
Une priorité : la décarbonation de notre industrie déjà en marche
L’industrie de la fertilisation se préoccupe depuis longtemps de faire évoluer son outil de production afin qu’il soit moins impactant pour la planète, et accélère ses engagements. Les initiatives en ce sens sont nombreuses :
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L’utilisation d’un nouveau procédé de catalyse pour réduire les émissions de protoxyde d’azote (N2O) des sites de production d’ammonitrates en France et en Europe. Cette technologie catalytique a déjà permis de réduire de 50% l’empreinte carbone des engrais fabriqués en Europe et en France. L’empreinte carbone des engrais fabriqués en Europe est de ce fait plus faible que ceux fabriqués dans le reste du monde.
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Le développement d’usines de production entièrement hors poussières pour protéger l’environnement direct des usines de production tout en récupérant la matière volatile.
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L’engagement de certains industriels dans une démarche de management de l’efficacité énergétique. 9 sites ont déjà obtenu la certification ISO 50 001.
L’industrie de la fertilisation concentre également ses efforts pour trouver des alternatives à l’utilisation du gaz naturel pour la production de certains engrais, notamment les engrais minéraux azotés. Ainsi, les premiers engrais décarbonés seront commercialisés en Europe dès 2023 en parallèle d’une montée en puissance de la production d’hydrogène vert.
Pour Delphine Guey, Présidente de l’UNIFA « Nos entreprises sont pleinement engagées aux côtés des agriculteurs qui sont pour nous des acteurs et des partenaires de premier plan au travers de sujets majeurs : passer de "plus d’engrais" à "mieux d’engrais” afin d’assurer un avenir durable aux exploitations et de soutenir notre souveraineté alimentaire ; améliorer la santé des sols ; réduire les émissions ; renforcer la pérennité économique des exploitations, donc leur viabilité sur le moyen et long terme.».
L’innovation comme moteur du progrès : 34 millions d’euros investis dans des projets de Recherche et d’Innovation en France [1]
Dans le contexte actuel, l’innovation et la recherche sont indispensables pour transformer l’industrie, accélérer la transition agroécologique du secteur de la nutrition des plantes, tout en garantissant la souveraineté alimentaire. Plusieurs entreprises disposent de centre de Recherche et Innovation en France où sont mises au point les solutions durables de demain. En 2021, l’industrie de la fertilisation a ainsi investi plus de 34 millions d’euros dans des projets de Recherche et d’Innovation pour apporter des solutions à l’agriculture française.
Ces travaux portent sur toutes la chaîne de valeur de la filière : tant sur la gestion de l’eau, que sur l’atténuation des aléas pédoclimatiques, sur la qualité des récoltes, ou encore sur les différents modèles économiques agricoles. Des actions concrètes ont déjà vu le jour sur la digitalisation des outils de pilotage, sur une nouvelle génération de biostimulants, ou sur la mise en place de partenariats dans le domaine de l’agriculture régénératrice.
Pour Florence NYS, Déléguée générale de l’Union des Industries de la Fertilisation (UNIFA) : « Les défis qui s’ouvrent à nous aujourd’hui sont majeurs pour notre industrie et pour l’ensemble de notre société. Dans ce contexte, les industriels de la fertilisation sont résolument tournés vers l’avenir. Ils sont plus que jamais mobilisés pour être des moteurs de transformation durable de nos outils de production et des acteurs engagés de notre souveraineté alimentaire ».
[1] UNIFA, 2021