Réduction des émissions d'ammoniac : l'industrie des engrais azotés se mobilise en France
Acteurs engagés, soucieux de limiter leur impact environnemental, les industriels de la fertilisation intègrent les enjeux de la qualité de l’air dans leur réflexion et plus particulièrement les émissions d'ammoniac (NH3). L’UNIFA a accompagné ses adhérents dans la formulation de leurs engagements en la matière et a activement participé à la rédaction d’un guide des bonnes pratiques en faveur de la qualité de l’air, disponible sur le site du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation : Un guide des bonnes pratiques pour améliorer la qualité de l'air
Pour aller toujours plus loin dans cette réflexion prospective autour de la réduction des émissions d'ammoniac, l’UNIFA a fait appel en 2018 au Centre technique de référence en matière de pollution atmosphérique et de changement climatique (CITEPA) pour la réalisation d'une étude indépendante sur le sujet. L'analyse a porté sur les émissions d’ammoniac associées à l’utilisation des engrais azotés minéraux à l’horizon 2030 et les conséquences sur les objectifs globaux de réduction. Cette étude a montré le rôle des engrais azotés et des pratiques associées à leur usages pour réduire les émissions d’ammoniac et contribuer à la qualité de l’air.
Dans un souci d'intégrer la dimension économique et l’impact sur le revenu de l’exploitant agricole dans cette dialectique, le groupe de travail Azote Directement Assimilable (ADA) de l'UNIFA a également souhaité mener une étude technico-économique explicitant le choix des engrais azotés. Cette synthèse a montré que la solution proposée - c'est-à-dire la réduction des émissions d’ammoniac issus de l’épandage des engrais azotés minéraux, par le recours à des engrais moins émissifs - permet également de préserver la marge des exploitations agricoles.